Illustrations de : Elisabeth Lequiller
Langues disponibles : Français
Format : 148x210
Nombre de pages : 368
Un ouvrage passionnant, très émouvant, porteur de nombreux messages entre l’histoire des peuples, des individus, des enfants et l’émotion qui les anime. Quoi de plus bouleversant en effet que le regard décalé, naïf et presque abasourdi d’un garçon de dix ans complètement dépassé par le drame qui frappe son meilleur ami et sa communauté, les Arméniens du Liban ? Telle est l’histoire de François, fils de diplomate, et d’Agop, fils du chauffeur de l’ambassade, si différents mais si inséparables. Racontée à la première personne, elle se déroule dans une splendide propriété, en 1958, année annonciatrice de la terrible guerre civile qui, dix-sept ans plus tard, ravagera un pays qu’on appelait encore la « Suisse du Moyen-Orient ». À moitié autobiographique, très documenté mais débordant de sentiments, ce cri du cœur plein d’émotions, de rires et de larmes, permet de faire revivre une tragédie mal connue qui a déchiré, à l’époque, la diaspora arménienne. On le sait, et l’actualité le prouve encore, le peuple arménien est un peuple martyr. Mais il se relève toujours, comme il l’a fait au Liban, en 1958.